Les difficultés rencontrées par beaucoup d’étudiants à l’entrée à l’université occupent une place importante dans le discours des acteurs de l’éducation, en particulier en raison des enjeux sociétaux que présente un problème comme l’échec en première année d’université (Romainville, 2000). De nombreuses recherches ont par le passé mis en évidence les multiples sources de ces difficultés et échecs, ou à l’inverse les facteurs influençant la réussite à l’université (Romainville, 1999; Neuville et al., 2007; Neuville, 2009; Schmitz et Frenay, 2009; Galand et al., 2005). Mais au-delà de ces analyses et du travail sur chacun de ses facteurs, quelles voies générales peut-on tracer pour mieux préparer les élèves à leur entrée à l’université ? Cet article analyse une des voies possibles, celle du développement de la réflexivité des élèves de fin de secondaire à travers l’écriture réflexive, déjà présentée dans des publications précédentes des auteurs (Slingeneyer et Bibauw, 2009, 2010), à travers la réception des pratiques d’écriture réflexive par les élèves et les étudiants, et leur perception des difficultés propres à la transition secondaire-université.